Les femmes revendeuses du marché de Hédranawé (Lomé) ne supportent plus les multiples taxes imposées par les collecteurs. Ce mardi, contraintes une fois de plus à payer les frais de ticket, certaines d’entre elles ont manifesté leur ras-le bol, relate un communiqué du Mouvement Martin Luther King.
Ces femmes ont pris l’habitude tous les soirs de quitter le rez-de-chaussée pour étaler leurs marchandises sur l’esplanade du marché, les portes se fermant déjà à 17 heures. Alors qu’elles payent déjà pour leur place dans le marché, une autre taxe leur est imposée une fois leur marchandises étalées dehors.
Hier, les collecteurs ont fait face au « refus d’une catégorie de femme de ne plus payer des tickets du soir alors qu’ elles sont déjà abonnées à la facture mensuelle de 3000f et de 1000f pour le gardiennage la nuit. L’autre catégorie des femmes s’opposent au double ticket dont un le matin et un le soir faisant ainsi de 400f à 800f le frais de tickets par jour », lit-on dans le communiqué.
Résultat, ces femmes paient 10 000 Fcfa par mois pour les places «alors que les recettes mensuelles et les bénéfices sont des fois légèrement supérieurs voire inférieurs aux frais des tickets », dénonce Edoh Komi.
Le pire dans tout cela, c’est que malgré ces taxes aucun aménagement digne de ce nom n’est fait dans le marché. « Malgré ces frais excessifs, les lieux où sont étalées les marchandises sont accidentés et méconnaissables surtout pendant la saison des pluies », ajoute le communiqué.
Le pasteur Edoh Komi, prend le parti de ces femmes et demande aux « autorités et membres du Conseil d Administration de l’EPAM de cesser ce double payement des tickets par jour ».
M E
Lomechrono.com