Les défenseurs des droits de l’Homme, sur les terrains de manifestations, sont confondus parfois aux manifestants et subissent des exactions de la part des forces de sécurité. Une situation que condamne le MMLK. Lire le communiqué !
Vives préoccupations du Mouvement Martin Luther King relatives aux mauvais traitements auxquels sont exposés les défenseurs des droits de l’homme lors des manifestations au Togo
Le Mouvement Martin Luther King déplore et condamne les traitements malveillants et dégradants auxquels sont exposés souvent les défenseurs des droits de l’homme par les forces de sécurité et de défense et appelle au respect de la déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme de 1998.
En effet, les organisations de défense des droits de l’homme sont reconnues par l’État Togolais comme ayant pour but de promouvoir, de défendre et de protéger les droits de l’homme et des libertés fondamentales universellement reconnues. Par conséquent, les membres de ces organisations jouissent du titre des défenseurs des droits de l’homme. Ces derniers sont souvent munis de badges, de cartes ou de gilet souvent retrouvés sur le terrain, le lieu de travail. Mais force est de constater que dans l’exercice de leurs missions, les défenseurs des droits de l’homme sont traités comme des hors-la-loi (indésirables) et empêchés par les forces de sécurité et dès fois par les manifestants les confrontant ainsi aux diverses difficultés et entraves.
Bref, ils ne sont pas librement admis, donc ne sont ni protégés ni sécurisés. Ces comportements antinomiques sont d’une gravité énorme comme c’est le cas ce 18 octobre 2017 au cours de la manifestation de l’opposition. En ce jour, la plupart des défenseurs des droits de l’homme n’ont pas eu la tâche facile et sont considérés comme des manifestants. Ils sont donc obligés de se lancer dans les courses poursuites avec les forces de sécurité et subir les mêmes traitements malgré leur identification particulière.
Le MMLK mesurant le rôle indispensable des défenseurs des droits de l’homme dans une démocratie et dans un État de droit, demandent instamment aux autorités Togolaises à s’inscrire dans la dynamique de la protection et de la sécurité de ces acteurs conformément aux lignes des Nations-Unies.
Le MMLK rappelle aux uns et aux autres que les défenseurs des droits de l’homme ont droit à toutes les informations issues du législatif, du judiciaire et de l’administration nationale.
Lomé, le 18 octobre 2017
Le président,
Pasteur EDOH K.KOMI
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