Halima Ben Touré est une journaliste malienne qui a vécu un calvaire. Elle fait un témoignage étonnant pour dénoncer le comportement des forces de l’ordre à son endroit.
« Je suis régulièrement victime d’agression violente de la part de la police sur le terrain. Mais je ne dénonce très souvent pas parce que j’estime que ce sont les réalités de ce métier. Mais la goutte d’eau d’aujourd’hui a fait déborder le vase. J’étais ce 10 janvier devant l’ambassade de France à Bamako pour couvrir la marche de la jeunesse malienne qui dénonce le comportement ‘ambiguë’ de la France dans le dossier KIDAL », raconte notre consœur.
Selon ses explications, lorsqu’elle est arrivée devant l’ambassade, les jeunes étaient dispersés par le gaz lacrymogène. « J’ai donc voulu prendre des images et les policiers sont venus me crier dessus et certains sont allés jusqu’a me taper en disant que je suis partout, je suis dans toutes les activités avec ma caméra », dit-elle.
Devant un tel fait, elle lance un cri du cœur pour dénoncer catégoriquement le comportement des forces de l’ordre. Dans ce cas de figure, elle de demande où est le ministère de la sécurité intérieure dirigée par SALIF TRAORE. « Sinon comment comprendre qu’un policier frappe une journaliste juste parce qu’elle fait son travail? J’en suis indignée et foncièrement touchée ».
En conséquence, elle interpelle donc la direction nationale de la police et le ministère de la sécurité intérieure pour que plus jamais la presse ne soit victime de ce genre de barbarie. Que ça cesse!
Pour dire vrai, les journalistes africains continuent de vivre le calvaire dans leur continent. Ils souffrent péniblement tous les jours, sans qu’une solution définitive soit prise. Ils sont massacrés ou tués même parfois. Où est la liberté de la presse ?
Source : www.cameroonweb.com