Un convoi de l’armée malienne a été attaqué, mercredi 21 août, dans le centre du pays. Quatre militaires et un civil ont été tués, plusieurs autres blessés et du matériel militaire a été détruit par les assaillants. L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
Dans le cadre du renforcement de ses positions sur le terrain, l’armée malienne transporte du matériel militaire sur des porte-chars. Le convoi était escorté. Après une nuit passée vers la ville de Boni au centre, ce mercredi, la vingtaine d’hommes se dirigent un peu plus au nord. Peu avant la localité de Nokara, des hommes armés ont surgi. Des coups de feu éclatent, les assaillants, selon plusieurs sources, sont de présumés jihadistes. Des civils situés à moins de 500 mètres des lieux ont rapidement rebroussé chemin alors que l’attaque se poursuivait.
L’attaque sera revendiquée dans la soirée par le GSIM (ou JNIM en arabe), une organisation militaire et terroriste née en 2017 de la fusion des principaux groupes jihadistes dans la région, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
#Mali: #JNIM claimed responsibility for this morning’s ambush against Malian Army escort unit between Boni and Hombori. In addition to 5 soldiers killed, 2 others captured as hostages. https://t.co/Cdr7cyU34Z pic.twitter.com/USyF4H1Yyl
— Rida Lyammouri (@rmaghrebi) August 21, 2019
Cinq hommes du convoi de l’armée, dont quatre militaires et un civil ont été tués. Au moins deux autres ont été blessés, selon une source militaire malienne qui dément le supposé rapt de deux autres militaires. C’est le matériel transporté qui était surtout visé. Des véhicules de l’armée, dont des porte-chars ont été brûlés.
Un renfort rapidement sur place
Très rapidement, un renfort des troupes régulières est arrivé sur place. « Ces événements ne renforcent que notre détermination », a commenté un responsable du ministère de la Défense. Selon lui, depuis l’envoi de forces supplémentaires dans le centre, la situation sécuritaire à des endroits s’est plutôt « améliorée ». « Les terroristes ne sont plus dans des zones qu’ils occupaient », ajoute la même source.
Source : www.cameroonweb.com