Le Directeur général des transports routiers et des réseaux ferroviaires a des ennuis. Il est considéré par la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) comme un présumé auteur de détournement de plusieurs centaines de millions de FCFA.
Delato Agbokpe est, depuis quelques jours, régulièrement convoqué par la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées pour s’expliquer sur l’évaporation de 462 millions de FCFA. Ce montant provient des opérations foraines d’immatriculation des engins qui s’étaient déroulée à l’intérieur du pays en 2015.
L’institution de lutte contre la corruption, selon les sources, se montre particulièrement active dans l’audition du Direction général des transports routiers et des réseaux ferroviaires. L’accusé « a mélangé les pédales et n’a pas convaincu le HAPLUCIA », rapporte notre confrère independantexpress.net.
Bien que pour le moment il soit toujours considéré comme présumé auteur de détournement, l’étau se resserre autour de M. Agbokpè dont le nom est cité d’ailleurs dans d’autres scandales financiers. Au téléphone du site mentionné plus haut, « le Directeur général a reconnu être dans les tralala du HAPLUCIA et s’étonne que l’information de sa convocation parvienne à notre rédaction alors qu’il ne s’est pas donné la peine d’informer sa ministre de tutelle ».
S’il est reconnu coupable, Delato Agbokpè devra répondre de ses actes devant la Justice.
Ce premier dossier du HAPLUCIA constitue un second couteau. L’institution devra également s’attaquer au plat de résistance que sont les scandales liés aux détournements des fonds destinés à la construction de la route Lomé-Vogan-Anfoin (là on parle de plusieurs milliards de FCFA), à la participation des Eperviers aux phases finales de la CAN 2013 en Afrique du Sud et en 2017 en terre gabonaise, entre autres.
A.H.
Source : www.icilome.com