Après le passage du ministre de la Communication Guy Madjé Lorenzo sur France 24 mardi, Nathaniel Olympio, président par intérim du Parti des Togolais et membre de la coalition des 14 partis de l’opposition s’est également prêté à la chose. Il a donné le point de vue de l’opposition sur la crise actuelle.
Le président par intérim du Parti des Togolais estime que l’opposition ne veut pas aller trop en besogne en voyant dans la venue de l’émissaire ghanéen, une solution toute faite à la crise. En tout cas, elle dit avoir les pieds sur terre. « Ces discussions qui s’entament ne sont que des préliminaires et il y a encore du chemin à faire. Il faut donc que nous soyons suffisamment ingénieux pour trouver les voies et moyens pour ramener la sérénité et pour trouver les solutions qui donnent satisfaction au peuple togolais », a-t-il indiqué.
Pour M. Olympio, cette crise ne saurait trouvée une solution « adéquate » dans la formation d’un gouvernement d’union nationale. Elle viendra plutôt de la conciliation entre les revendications actuelles de l’opposition à savoir, le retour à la constitution de 1992 et le départ du chef de l’État, Faure Gnassingbé. « Si un gouvernement devrait être mis en place, il faut qu’il apporte une solution définitive à la crise. Aujourd’hui, il est impossible de revenir dire aux Togolais que les choses vont rester en l’état encore durablement », a-t-il précisé.
Comme solution, Nathaniel Olympio propose un gouvernement de transition qui sera chargé d’organiser une élection libre et démocratique, dans laquelle seul le peuple togolais aura le dernier mot. Et de rassurer que le pays ne sombrera pas dans le chaos après le départ d’un chef d’État. Pour lui, c’est ceux qui ne sont pas pour le changement qui ont ces genres de pensées.
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