La société CECO continue de faire face à la tourmente. Privée de marchés et de moyens depuis plusieurs mois par ses anciens bienfaiteurs et actionnaires, la société de Constantin Amouzou saigne de nouveau suite à un redressement fiscal. L’Office togolais des recettes (OTR) lui réclame le versement de 4 milliards de FCFA.
CECO BTP incapable de continuer la route Lomé-Vogan-Anfoin faute de moyens financiers et qui a dû licencier plusieurs de ses employés pour motif économique, a désormais affaire avec l’OTR qui aurait décidé de tirer sur le corbillard.
La société est condamnée à verser 4 milliards à l’OTR à l’issue du redressement fiscal auquel elle a été soumise il y a quelques mois, révèle le quotidien Liberté dans son édition de vendredi.
La décision de l’OTR tombe alors que Constantin Amouzou s’apprête à libérer d’ici début juillet une centaine d’employés, toujours pour motif économique.
« Tout est donc au plus mal pour Constantin Amouzou et son entreprise. Surtout que, apprend-on, il aurait multiplié sans succès, des initiatives pour rencontrer le locataire du Nouveau Palais Présidentiel», lit-on dans le journal.
CECO qui était il y a encore mois le géant du BTP au Togo a dégringolé en un rien de temps avec l’implication de ses premiers dirigeants dans des affaires extra-économiques, de corruption et de rétro-commissions sur des marchés qu’elle a gagnés.
Plusieurs jeunes togolais sont aujourd’hui sur le carreau à cause des difficultés de CECO.
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