Selon le chef de file de l’opposition, point n’est question de rééditer les schémas du passé. Pas d’objection pour le démarrage du dialogue le 15 prochain d’autant plus qu’à l’ouverture, il sera prioritairement question de libération des prisonniers politiques et la levée d’interdiction de manifester à l’intérieur du pays.
L’autre point sur lequel l’opposition reste ferme : les participants aux pourparlers. « Si le pouvoir en place veut choisir ses représentants, nous n’y voyons pas d’inconvénient. Mais si nous voulons choisir nos représentants au dialogue, le pouvoir ne doit pas s’en mêler. Donc c’est l’opposition et le pouvoir en place sans que l’un puisse imposer à l’autre la constitution de sa délégation» a clairement averti Jean-Pierre Fabre.
Si de l’autre Christian Trimua estimait que le président national du parti UNIR Faure Gnassingbé est au-dessus du dialogue auquel il ne prendra pas part, l’opposition estime qu’elle est en droit dire qui devrait venir à cette table au nom de l’opposition le 15 février prochain.
Selon les propos de Jean Pierre Fabre, toute autre personne qui viendra à la table des discussions au nom de l’opposition sans l’aval de la coalition des 14 pourra être considérée comme un représentant du parti au pouvoir.
A. Lemou
Source : www.icilome.com