Les médiateurs mandatés par la Cedeao pour tenter de régler la crise politique au Togo ont recommandé l’organisation des élections législatives au plus tard fin novembre, soit un report de 4 mois par rapport à la période initiale.
La question n’est pas de savoir si le Togo doit repousser le scrutin de 6 mois ou d’un an dans l’attente d’un compromis entre la majorité et l’opposition. Il ne le peut pas même si il le souhait. La constitution fixe un délai légal pour renouveler l’Assemblée. Le scrutin doit donc impérativement se tenir en 2018.
Les médiateurs n’ont fait que relire la constitution togolaise.
Mais les opposants ne semblent pas préoccupés par des considérations constitutionnelles et le respect de la légalité.
Interrogé vendredi par Victoire FM, le chef de l’ANC, Jean-Pierre Fabre a assuré que les législatives ne pourraient avoir lieu.
Mieux, pour M. Fabre, les élections ne sont pas la priorité.
‘Ce qui est important, c’est que nous parvenions à nous entendre pas seulement sur les réformes mais sur le délai pour organiser des élections crédibles’, a-t-il ajouté.
Pour l’opposition, passer par la case élections présente toujours un risque. Celui de les perdre.
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