Les ingénieurs des sciences physiques, mathématiques et connexes du Togo réunis au sein de l’Ordre National des Ingénieurs du Togo ont tenu une Assemblée générale extraordinaire le samedi 27 juillet 2019 à Lomé. L’occasion de faire le point des activités menées par l’Ordre depuis la première Assemblée générale des ingénieurs du Togo tenue en septembre 2018.
Au cours de cette rencontre, les ingénieur du Togo ont débattu des défis liés à leur profession et réfléchi sur les actions à mener dans le souci d’assurer une cohérence entre l’éthique et la participation de l’Ingénieur togolais au développement du Togo. Ils ont également échangé autour de l’organisation prochaine de la seconde édition de la journée nationale des ingénieurs du Togo, événement qui aura lieu en décembre prochain, puis adopté un règlement intérieur afférent au bon fonctionnement de l’Ordre.
Cette assemblée générale extraordinaire a aussi permis à ces ingénieurs de doter leur Ordre d’institution forte, notamment « un Conseil national de direction » et « un Comité d’éthique et de déontologie ».
Pour Marius Bagny, 1er vice-président en charge du secrétaire du Comité de direction, l’objectif c’est de donner les moyens à l’Ordre de fonctionner normalement avant l’adoption, à l’Assemblée nationale, de son projet de loi portant règlementation de la profession d’ingénieur au Togo.
« Aujourd’hui, l’objectif important c’est de pouvoir nous donner les moyens de fonctionner normalement comme un ordre professionnel. Le règlement intérieur qui va nous permettre d’avoir le cadre pour que nos activités puissent bien se dérouler a été adopté et sous réserve des amendements que nous allons prendre en compte. Nous avons également mis en place le Conseil national de direction de et qui est un des organes de l’ordre et le Comité d’éthique et de déontologie, qui est une instance très importante dans la corporation pour nos activités. Ce comité d’éthique est surtout composé des personnes ressources qui ne sont pas forcément des ingénieurs. Ceci, pour permettre à ce que l’exercice et la réglementation de la profession d’ingénieur au Togo soient bien fait », a-t-il expliqué.
Selon lui, la mise en place de ces deux instances est d’une importance capitale, une étape indispensable dans le cadre du fonctionnement normal de l’ONIT.
L’autre souci évoqué lors de cette assise, c’est le besoin de renforcement ou d’amélioration de leurs compétences et capacités, quand on sait aujourd’hui que la technologie s’impose à tous, à fortiori aux ingénieurs eux-mêmes. Là encore, Marius Bagny rassure qu’ils sont à pied d’œuvre pour une mise en niveau des ingénieurs réunis au sein de l’ordre.
Notons que le Conseil national direction de l’ONIT est présidé par le ministre Noukopou Damikpi. Ledit conseil est constitué de 20 membres. Sa mission est d’assurer et de coordonner le fonctionnement de l’Ordre, de poursuivre le suivi du processus d’adoption du texte de loi sur l’exercice de la profession d’ingénieur au Togo, de représenter l’Ordre auprès des pouvoirs publics, des institutions et organismes, des entreprises des secteurs publique, parapublique et privé, ainsi que du public.
Le Comité d’éthique et de déontologie est dirigé par un prélat. Il est composé des personnes ressources, notamment des journalistes, des juristes, des ingénieurs, des membres de la société civile.
Pour rappel, les ingénieurs du Togo ne restent pas en marge du développement du pays. Le 31 mai dernier, ils ont animé un atelier de réflexion sur le PND. Objectif était de mieux comprendre le PND et ses projets et de déterminer leurs apports pour sa réalisation efficiente.
Godfrey Akpa
Source : www.icilome.com