Depuis ce matin, seules des unités de police et gendarmerie, mais aussi des militaires et milices décriées depuis mercredi font la ronde dans les quartiers, de Bè au centre jusqu’à Agoè au Nord.
Dans le quartier Bè, les éléments des forces de l’ordre et de sécurité s’introduisent dans le fond des agglomérations avec une allure provocatrice. Ce qui entraîne bien sûr de légères ripostes sporadiques, les jeunes peut être résolus au calme aujourd’hui. Les boutiques et commerces sont fermés, la circulation morose. Bè conserve encore les traces des violences d’hier.
Dans les quartiers Adewui à Atikoumé en passant par Gbonssimé, des individus en civil mais armés sévissent encore selon des témoignages des organisations des organisations de défense des droits de l’homme.
Actuellement, les miliciens sont entrain de tabasser les gens dans le marché de Gbonssimé et Adéwui. Le pays est en danger, signale Me AGBOGAN Célestin de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme.
A Agoè, la grosse pluie d’hier a nettoyé les rues. Les forces de l’ordre y ont également apporté leur touche. La circulation a repris timidement et même le marché d’Agoè Zongo ouvre lentement.
En dépit des foyers de tensions dispersés, un calme précaire règne d’une façon général sur Lomé. Mais il y a de l’électricité dans l’air.
A. Lemou
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