La justice populaire embrase le pays avec ses conséquences. L’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) dénonce « ces agissements immoraux et abjects qui prennent de l’ampleur dans notre pays ».
Le parti OBTUS, dans un communiqué en date du 3 avril 2017, constate la succession « de regrettables cas de vindicte populaire » particulièrement à Lomé et dans ses environs ces derniers temps.
« Ces agissements sont loin de constituer une variable négligeable, car nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui », écrit la formation politique de l’opposition d’autant plus que « La vindicte populaire n’est dès lors pas la meilleure punition pour le présumé auteur d’une infraction pénale ou d’un crime ».
L’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo et ses camarades font comprendre que la justice populaire « est une pratique répréhensible, sauvage, interdite par la loi, et contraire aux valeurs fondamentales de notre République ». Ils appellent la population à ne pas céder à l’émotion pour agir à la place de la Justice.
Aux autorités judiciaires, OBUTS leur rappelle « de faire en sorte que la loi qui réprime la pratique de la vindicte populaire soit opposable à tous, sur toute l’étendue du territoire national ».
A.H.
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