Il est encore temps de rappeler au régime de Faure Gnassingbé et à tous ceux qui au Togo et à l’extérieur le soutiennent que ce qu’ils sont en train de semer, jour après jour, cadavre après cadavre, ces morts qu’ils sont en train d’aligner un à un à Sokodé, à Bafilo et à Mango, villes dont ils qualifient, même dans des communiqués officiels, les habitants de terroristes et qu’ils traitent comme des terroristes, les frappant et les mutilant jusque dans leurs maisons, les contraignant à aller se réfugier dans les champs ou à quitter le Togo, une manière de leur dire qu’ils ne sont plus les bienvenus au Togo, les exposant ainsi aux messages mielleux et à la récupération par des vrais terroristes islamistes qui rôdent partout autour de notre pays au Burkina Faso, au Nigeria, au Bénin et au Mali, et qui sait même déjà dans notre pays, ces terroristes qui ne cherchent que des marginaux désespérés à endoctriner.
On peut encore rappeler à Faure Gnassingbé, à ses soutiens et à tous les Togolais qui gardent le silence devant une telle barbarie que si à cause d’une seule personne (personne n’a empêché le parti RPT ou UNIR de continuer à exister sur la scène politique togolaise, de présenter des candidats à tous les suffrages, d’exercer le pouvoir s’il est élu démocratiquement), si à cause d’une seule personne ayant exercé la fonction présidentielle pendant 12 ans après son père qui a occupé le même poste pendant 38 ans, si à cause de cette seule personne dont le peuple ne veut plus notre pays doit aujourd’hui s’exposer à toutes les plus grandes calamités qui peuvent tomber sur un Etat contemporain, l’islamisme radical en tête, nous sommes en train de composer une musique sur laquelle personne d’entre nous ne pourra danser demain. Ni eux, ni nous.
David Kpelly
27Avril.com