Législatives au Togo/ Le parti PDP se lance dans la course pour accéder à l’Assemblée Nationale togolaise

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Credit Photo : Globalactu.com

Après une absence de la scène politique, le Parti démocratique panafricain (PDP) de Bassabi Kagbara, relance ses activités. Pour marquer cette reprise, la formation politique fait acte de candidature pour les élections législatives du 20 décembre prochain. Comme première responsable de sa liste, le parti propose une femme en la personne de Mme  Jocelyne Sodji.

Reçue sur la radio Victoire Fm  vendredi,  la première responsable des femmes du PDP a présenté les convictions et les aspirations  du parti au grand public.

Pour cette responsable du PDP , l’une des graves erreurs que commet la coalition des 14 partis politiques de l’opposition  est de boycotter les législatives du 20 décembre prochain. « UNIR aura les mains libres pour avoir les 4/5 des députés, c’est son intention. Si la coalition des 14 ne peut pas y aller, d’autres formations politiques de l’opposition peuvent se positionner pour empêcher cet état de choses. (…)Si nous voulons l’alternance, il faut participer aux élections », a-t-elle martelé.

Pour repousser toute polémique liée à la participation du parti aux législatives prochaines, Dame Sodji a tenu à faire une précision stricte. « J’aimerais que les gens notent une bonne fois pour toutes : le PDP n’est ni une émanation, ni un démembrement, ni un  parti politique affilié à UNIR. Nous n’espérons ni de l’argent , ni quoi ce que ce soit du parti au pouvoir. Nous sommes un parti de l’opposition qui croit au changement et à l’alternance », a-t-elle tonné.

Pour la candidate du PDP, il est important que les  deux parties de la crise fassent preuve de retenue et se retrouvent autour d’une table pour, dit-elle, négocier le départ du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

Par ailleurs, Jocelyne Sodji  estime que le charisme féminin est souhaitable voire  indispensable au sommet de l’Etat togolais. « Nous sommes dotées des mêmes qualités intellectuelles, morales et sentimentales que les hommes. Nous pouvons éduquer des hommes, avoir des postes ministériels et même diriger ce pays. On a vu des femmes présidentes dans d’autres pays, pourquoi pas au Togo ? », s’est –elle interrogée.

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