L’essentiel de la rencontre entre la délégation de la CIP de l’UEMOA et les députés togolais

0
657

Lundi à Lomé, les élus du peuple ont, comme annoncé, reçu la visite de la délégation de la Commission Interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA). La crise sociopolitique qui secoue actuellement le Togo était au menu du débat.

Hier à l’Assemblé nationale, les émissaires de l’UEMOA et les députés togolais se sont rencontrés. Les discussions ont essentiellement porté sur la situation sociopolitique actuelle au Togo, le fonctionnement du parlement togolais, et les propositions de sortie de crise.

Intervenant ce matin sur les ondes de la radio Zéphyr, le député Ouro-Akpo Tchagnao de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), membre de la coalition de l’opposition, fait le point de cette rencontre.

« Il y a eu un exposé sur la situation sociopolitique générale depuis l’APG. Ensuite, on leur a fait le bilan de la situation de Sokodé, de Mango et de Bafilo. Après, on a fait un exposé sur le fonctionnement de l’Assemblée Nationale avec les violations des règles et des principes parlementaires par rapport à la procédure qui a été adoptée lors de l’étude de projet de loi envoyé par le chef de l’État tout dernièrement. Vous avez vu comment les amendements de l’opposition ont été rejetés. Et lorsque les députés de l’opposition ont vu leur présence inutile à l’Assemblée nationale et ils sont sortis, les députés de UNIR ont fait un amendement qui a été adopté en plénière. Et c’est la situation que nous vivons en tant que minorité parlementaire à l’Assemblée nationale. Tout ce qui se passe, surtout lorsque nous avions fait deux propositions de lois qui ont été bloquées, malgré l’avis de la Cour Constitutionnelle sur la deuxième proposition. Donc nous avions fait nos exposés et à la fin nous avions fait des recommandations pour la sortie de crise », a indiqué le député du groupe parlementaire ANC.

Ces recommandations se résument en trois points. « Premièrement, la levée de l’état de siège des villes de l’intérieur, à savoir Mango, Bafilo, Sokodé. Deuxièmement, la libération de tous les prisonniers politiques. Et troisièmement, il faut que le chef de l’État ramène un projet de loi qui tienne compte de la position de la population qui, aujourd’hui, réclame le retour à la Constitution de 1992 », a ajouté Ouro-Akpo Tchagnao.

Reste à savoir si ces recommandations des députés de l’opposition seront prises en compte.

KG

www.icilome.com