Les vrais motifs de l’exclusion de Yaovi Djagli du PDR…

0
648
Les vrais motifs de l’exclusion de Yaovi Djagli du PDR…
Yaovi Djagli, l’exclu

Le Bureau exécutif du Parti pour la démocratie et le renouveau (PDR) a exclu Yaovi Djagli, un de ses membres et élu conseiller municipal lors des dernières élections locales dans la commune de Bas-Mono 2. On en sait un peu plus sur les réelles motivations de la lettre sentencieuse.

Officiellement, dans un courrier en date de ce 12 septembre, le Bureau exécutif du Parti démocratique pour le renouveau justifie cette décision radicale par « insubordination et manquement grave à la discipline du parti » et pour «comportement désobligeant». Dans la lettre signée de son Secrétaire général, Lardja Kolani, Yaovi Djagli « n’est plus habilité, ni à parler, ni à agir au nom du parti en qualité de représentant ou d’élu ».

Le courrier s’en est arrêté là. Pas d’autres précisions qui puissent renseigner l’opinion de la nature de cette « insubordination » et de ce « manquement grave à la discipline du parti ».

Mais des investigations, il apparaît qu’il est reproché à Yaovi Djagli d’avoir voté pour le conseiller de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui devient ainsi le maire de la Commune du Bas-Mono 2, au détriment de celui du pouvoir en place. Alors qu’entre-temps, le PDR aurait été sollicité par l’Union pour la République (UNIR) pour qu’il vote pour son candidat.

Tout juste après le vote qui consacre l’élection du conseiller de l’ANC au poste de maire, des pressions sont exercées sur le ‘‘traître’’ pour le pousser à la démission. Celui-ci refuse. Dans la foulée, la lettre d’exclusion lui est notifiée.

Selon le quotidien Liberté, « la Cour suprême est aussi mise à contribution pour annuler le vote du maire et de son adjoint alors que ceux-ci ont été élus ».

Le vice-président du PDR, Félix Ananou, confirme la radiation de l’élu d’Attitogon : « Nous sommes en partenariat avec le parti au pouvoir, c’est connu de tous. Nous avons négocié avec nos partenaires qui nous ont aidés à avoir des postes par endroits. Le conseiller n’a pas respecté les directives que le parti lui a données. Il n’est plus membre du PDR et n’a plus le droit d’agir au nom du parti ».

La Cour suprême pourrait-elle trancher en faveur de Lardja Kolani et sa suite ?

A.H.

Source : www.icilome.com