Les réformes, condition sine qua non pour des élections transparentes au Togo, selon Isabelle Améganvi

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Les réformes, condition sine qua non pour des élections transparentes au Togo, selon Isabelle Améganvi

Particulièrement préoccupé par l’organisation des élections législatives et locales dans les délais constitutionnels, le gouvernement togolais s’investit dans la mise en place des dispositifs électoraux. Cependant, du côté de la Coalition de l’opposition dont Me Isabelle Améganvi, présidente du groupe parlementaire ANC (Alliance Nationale pour le Changement) est membre, il est insensé de contraindre les populations  à aller aux élections avec un fichier électoral corrompu.

Depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel Chef d’Etat Faure Gnassingbé et même bien avant, il n’est pas d’élection au Togo qui n’ait été « frauduleuse » selon l’opposition. Malgré la supervision de la communauté internationale et la présence des observateurs étrangers, c’est la même rengaine à chaque élection. D’ailleurs, selon la députée de l’ANC, la présence de la communauté Internationale ne saurait dissuader le pouvoir en place de détourner les résultats des urnes en sa faveur.

« Toutes les élections qui se sont passées au Togo ont été supervisées par la communauté internationale. Les élections de 2015, le fichier électoral et tout le reste ont été fait sous la supervision de l’OIF. Ce n’est pas la supervision de la Communauté internationale qui empêchera les fraudes. C’est le fait de revoir les choses au travers du dialogue que le chef de l’Etat, lui-même, a souhaité pour que nous nous asseyions et que nous fassions les réformes de manière consensuelle. Les réformes constitutionnelles, le cadre électoral et tout le reste. La communauté internationale n’a jamais réussi à empêcher les fraudes électorales », a indiqué Me Isabelle Améganvi ce vendredi sur la radio Victoire Fm.

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