Dernier de la liste des voix à réclamer le passage à la vente au kilo des céréales au Togo, c’est Kokou Guéri, président d’un groupement de producteurs à Katoré (Ogou 2, région des plateaux). Pour ce responsable de groupement qui emboite le pas d’autres comme Koffitsè, cultivateur à Koffitsè-copé à 32km à l’ouest de la ville de Tsévié, le moment est donc venu pour mettre fin à ce qu’il qualifie de tricherie.
« Le grand problème est qu’avec toutes les cultures que nous menons, il n’y a pas une mesure standard et donc cela ne nous avantage pas. Jusqu’alors, les céréales toujours au bol et les tubercules à la calebasse. Franchement tant qu’on restera sur ce système, nous sortirons toujours perdants », ce sont là des lamentations de l’homme qui se confiait à nos confrères d’Agridigitale. Aussi, poursuit-il, « nous avons envie de hausser le ton sur ces bonnes dames mais nous n’avons pas le choix vu qu’elles sont nos premiers acheteurs ».
Aujourd’hui, indique M. Guéri, « notre plus grand désir, c’est de passer rapidement au kilo ».
Il est à noter que ce ne sont pas des cris auxquels le gouvernement togolais est insensible. Puisque, de son côté, le ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, est bien avancé dans les discussions concernant le passage au kilo pour la vente des céréales, et voir comment appuyer les différents acteurs en équipements agricoles. Ce fut le cas encore samedi dernier où des équipements ont été octroyés à certains producteurs de la région des Plateaux.
Selon les informations, au total 25 groupement agricoles qui, grâce au projet d’appui Au Secteur Agricole (PASA), ont eu droit à des équipements agricoles dans l’optique de leur permettre de revaloriser leurs conditions de travail.
Et les agriculteurs bénéficiaires s’en réjouissent déjà indiquant que « ces outils vont non seulement les aider à améliorer leurs rendements mais aussi à agrandir leurs surfaces cultivables ».
T228
Source : telegramme228.com