Les pays de l’UEMOA en discussion à Lomé sur le monde des affaires et de l’entreprenariat

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Les pays de l’UEMOA en discussion à Lomé sur le monde des affaires et de l’entreprenariat

Lomé, la capitale togolaise abrite du 07 et 08 décembre 2017, une conférence internationale sous régionale placée sous le thème : « UEMOA : Entreprenariat et Croissance ». Le coup d’envoi de ce rendez-vous des chefs d’entreprises venus d’Afrique et d’Europe, des experts et professionnels (finance, formation, innovation), des start-ups de l’Afrique et des Young leaders (jeunes leaders d’Afrique) a été donné jeudi à l’hôtel du 02 février de Lomé.

Cette rencontre initiée par la « Société Emergence Capital », le « Think Tank Club 2030 Afrique » et l’Agence Française de Développement (AFD), en partenariat avec les Young Leaders de la Fondation AfricaFrance, est axée sur le rôle et l’importance du secteur privé dans la croissance économique en Afrique.

Premier du genre, l’initiative réunit des représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. Tous des pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

La réunion de Lomé, selon les organisateurs, constitue une plate-forme d’échanges et de partage qui permettra aux participants à l’arrivée, de développer des opportunités d’affaires et de partenariats concrets avec différentes parties prenantes du monde des affaires. Les participants vont discuter des conditions et facteurs favorisant l’investissement, la prospérité des entreprises, l’emploi et la formation des jeunes dans la zone. Ils vont également faire des recommandations et propositions allant dans le sens de la redynamisation des affaires dans l’espace UEMOA et feront d’autres propositions pour l’intensification de l’électrification rurale.

« Le principal défi de l’Afrique est la création d’emplois et il n’y a pas de création d’emplois sans émergence. Pour créer de l’emploi, il faut investir », a rappelé à cette occasion, le président d’honneur de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), José Siménouh. Il a rappelé à l’assistance que la clé du développement réside dans la synergie d’action des secteurs privés et publics. « Il faut une stabilité politique au Togo afin de garantir la sécurité des investisseurs et de leurs investissements », a-t-il recommandé.

Sont inscrits au menu du programme de cette rencontre, diverses thématiques abordant la question des conditions et facteurs pouvant aider à favoriser l’attractivité dans la zone UEMOA vis-à-vis des investissements directs étrangers, l’importance des PME/PMI pour une répartition plus juste des fruits de la croissance économique, l’intégration juridique pour le climat des affaires et la prospérité des entreprises, l’entrepreneuriat comme une réponse à la question de l’emploi des jeunes, l’adéquation entre les formations et les besoins du marché de l’emploi dans un contexte de forte croissance démographique et l’électrification rurale.

Des « recommandations fortes et pertinentes » vont sanctionner la conférence dans le but de faire de l’espace UEMOA en général et du Togo en particulier, un laboratoire d’idées et une place forte de la finance et des affaires en Afrique, ont confié à Afreepress, les organisateurs.

Christelle A.

Source : www.icilome.com