Les ministres Yark et Boukpessi cautionneraient-ils la forteresse érigée à Kara contre l’opposition ?

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A maintes reprises, les autorités locales ont tacitement refusé toute manifestation politique de l’opposition à Kara. Le dernier à en avoir fait les frais, est le Parti des Togolais, délogé de la salle des affaires sociales de Kara où devrait se tenir une formation organisée à l’endroit des jeunes de la région par le parti d’Alberto Olympio.

Le leader de PNP avait fait les frais du même traitement lors de son meeting à Kara. Dans un entretien dans l’émission Fenêtre Ouverte sur l’Afrique, comme toutes les analyses précédentes, Tikpi Atchadam estime que les populations de Kara ne sont pas hostiles à l’opposition. Bien au contraire, c’est un peuple ouvert d’où la crainte du régime qui veut en faire son fief.

Sinon, comment expliquer qu’à maintes reprises, le préfet de la Kozah s’érige en homme au-dessus de la loi portant liberté de manifestation au Togo et que les ministre de la sécurité Yark Damhame accepte de fournir des forces de la gendarmerie pour réprimer les organisateurs de meetings et que le ministre Boukpessi Bayadowa de l’Administration Territoriale laisse faire ?

Mais plus haut, Faure Gnassingbé qui en 2015 appelaient les populations de Kara à réserver un bon accueil aux partis de l’opposition observe ces différents événements avec une indifférence complice.

De quoi conclure que l’acharnement contre les activités politiques à Kara est une manœuvre à dessin.
A. Lemou

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