Les éloges dithyrambiques de Tony Blair à Faure Gnassingbé devant un port malade de la mauvaise gouvernance!

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L’ancien chef du parti travailliste britannique Tony Blair séjourne une fois encore à Lomé. Cette fois, il visite le Port Autonome de Lomé, imminente société d’Etat en perte d’altitude. Retour sur une visite officielle dont les discours cachent mal les intentions inavouées.

La semaine dernière seulement, le Contre-Amiral Fogan Adégnon, Directeur Général du port Autonome de Lomé, a initié une rencontre au cours de laquelle il reconnaissant « timidement » les contre-performances enregistrées au cours des derniers mois, dans les activités du port, véritable poumon économique du Togo.

Pour l’homme aux fonctions d’Etat multiples, le bouc émissaire était tout trouvé: le règlement 14 de l’UEMOA relatif à relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge a L’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Entre le Nigéria devenu plus compétitif (chute du Naira), les réformes robots de l’Office Togolais des recettes, et l’éveil des ports de sous-région devenu plus actifs, Fogan Adégnon n’a pas vu venir le fait que la publicité du seul port en eau profonde dans la sous-région n’est pas suffisant pour vendre.

Tony Blair à la rescousse ?

Pendant son passage mercredi à Lomé, l’ancien chef de gouvernement britannique a presque passé son temps de visite au port de Lomé. «J’ai une très grande admiration pour le Président et son équipe pour ce qu’ils font pour le pays. Je crois qu’il y a au Togo des potentialités énormes. J’ai vu avec le développement du port, une plate-forme importante et de grandes opportunités pour le développement du pays et pour la réduction de la pauvreté» a-t-il confié à la presse.

Quand on sait ce qu’est devenu Tony Blair après les affaires dans son pays, il est illusoire de vouloir se contenter d’un tel discours. L’homme qui monnaie désormais son expérience contre des espèces sonnantes et trébuchantes, aurait-il été sollicité par Lomé 2 pour corriger le tir ?

Des millions devraient être nécessaire au controversé Tony Blair, critiqué dans son propre pays pour des relations douteuses avec des régimes obscurs, pour de modiques conseils d’ «experts».
Pourtant, il ne serait pas impossible de trouver une expertise nationale en vue de relever cette si grande entreprise.

Au-delà des éloges dithyrambiques d’un Tony Blair à l’endroit du régime Togolais, pourvu que le consulting soit efficace pour que le PAL survive à la menace de vie qui lui plane dessus.

A Dakar le port réalise de super performance depuis les trois dernières années. Cotonou a boudé le règlement 14 de l’UEMOA et prend la question du port avec tous le sérieux qui se doit.

Pourvu qu’à Lomé, on se passe des clichés, des spectacles médiatiques, et des calculs politiques en faveur du port.

A. Lemou

www.icilome.com