La Xe édition du Baromètre mondial de la corruption (GCB) – Afrique a été publié jeudi par Transparency International.
Les données montrent que si la plupart des Africains ont le sentiment que la corruption augmente dans leur pays, une majorité estime également qu’en tant que citoyens, ils peuvent faire la différence dans la lutte contre la corruption.
La corruption entrave le développement économique, politique et social. Il s’agit d’un obstacle majeur à la croissance économique, à la bonne gouvernance et aux libertés fondamentales, telles que la liberté de parole ou le droit des citoyens de demander des comptes aux gouvernements.
Le Baromètre mondial de la corruption présente le plus vaste ensemble de données sur le regard de l’opinion publique vis à vis de la corruption.
Le GCB intègre les points de vue de plus de 47.000 personnes de 35 pays d’Afrique.
Au Togo, comme ailleurs en Afrique, les citoyens ont une perception de la corruption qui s’est aggravée depuis 2015. Un sentiment plus que des éléments concrets pour étayer leur point de vue.
57% des Togolais pensent que la corruption a augmenté au cours des 12 derniers mois. 32% d’entre eux ont versé des pots de vin pour obtenir un acte auprès de l’administration.
Ils sont 68% à considérer que le gouvernement ne fait pas assez pour lutter contre la corruption ; ils étaient 61% en 2015.
60% de la population estime que les citoyens ordinaires peuvent jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la corruption.
Selon l’enquête, la corruption est présente dans les écoles publiques, les hôpitaux, dans la police, mais aussi au niveau du gouvernement, des députés, des juges …
D’une façon générale, les Togolais pensent que leur pays est plus corrompu qu’il ne l’était il y a 4 ans.
Le Togo n’est pas un cas à part. Les données de l’étude sont très similaires pour l’ensemble des pays africains étudiés.
Republic Of Togo