De l’avis de certains observateurs de la scène politique togolaise, la répartition des sièges attribués à l’opposition au sein de la CENI pourrait être le coup de hache fatal qui viendra à bout de l’unité jusqu’alors sauvegardée entre les parties de la Coalition des 14. Déjà, une prise de bec entre les responsables de l’UFC et des FDR semble leur donner raison.
Comment les 8 sièges de l’opposition dans la CENI seront-ils partagés entre les parties se réclamant de cette frange politique ?, voilà la question principale qui taraude les esprits des responsables de la Coalition des 14. En outre, d’autres interrogations non moins sérieuses surgissent : qui est de l’opposition et qui ne l’est pas ? Quel parti a plus de droit qu’un autre de siéger à la CENI ?
Pour Edwards Mensah, membre du cabinet du président de l’UFC (Union des Forces du Changement), « l’UFC est et demeure un parti parlementaire d’opposition. (…) L’UFC s’était enregistrée comme tel et il n’y a pas eu de contestation en ce moment. Nous avions pendant longtemps discuté avec l’ANC et d’autres partis membres de la coalition, en notre qualité de parti de l’opposition parlementaire. Maintenant qu’il s’agit de partager des sièges et postes, ils dénient ce droit à l’UFC ».
Aussi, fait-il cette proposition : les cinq (05) sièges devant revenir aux partis parlementaires membres de l’opposition devraient être répartis entre l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), l’Alliance pour la Démocratie et le Développement Intégral (ADDI) et l’Union des Forces de Changement (UFC). « S’ils excluent l’UFC, (…) c’est de l’arbitraire et nous n’allons pas nous laisser faire », menace Edwards Mensah.
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