Au Togo, selon les statistiques, 25,2% des filles de 20 à 29 ans se marient avant l’âge de 18 ans. C’est un véritable obstacle à l’atteinte du 4ème Objectif de développement durable (ODD) intitulé « éducation de qualité ».
Pour promouvoir le leadership chez la jeune togolaise, le Groupe de réflexion et d’action, femme démocratie et développement (GF2D) a créé la semaine de la jeune fille.
L’édition 2017 de cette semaine s’est ouverte ce lundi autour du thème : « Investir dans le leadership de la jeune fille pour un monde meilleur ».
Prennent part à ces travaux de trois (3) jours, des jeunes filles des lycées et collèges et des étudiantes. Une importante conférence placée sous les thèmes : « quelles solutions pour les obstacles à l’évolution de la jeune fille ? : l’importance de l’autonomisation de la femme pour le développement durable » ; « le leadership féminin : à quelle fin et comment s’y investir ? » ; « comment s’adapter aux défis des mutations du monde du travail dans la préparation de sa carrière professionnelle ? », a marqué les activités de cette semaine.
Selon la Secrétaire générale adjointe du GF2D, à travers cette semaine de la jeune fille, il s’agit d’apporter des solutions aux obstacles de l’épanouissement et de l’évolution scolaire des jeunes filles. « Ce projet contribuera au développement de l’estime de soi chez la jeune fille, la confiance en soi, le leadership et à s’engager dans la réalisation d’activités génératrices de revenus pour faire face aux besoins quotidiens », a-t-elle ajouté.
De nombreux obstacles empêchent l’atteinte de l’idéal que portent le gouvernement et ses partenaires pour faciliter l’accès de la jeune fille à l’éducation, a reconnu Dzifa Ama Gaméti, Directrice de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur.
Tout en appelant les filles à ne pas baisser les bras devant les difficultés et les embûches qui parsèment leur cursus scolaire, elle a appelé tous les acteurs de l’éducation, notamment les enseignants et les parents à jouer leur rôle.
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