Mise en place pour traquer les vendeurs de l’essence frelatée, l’opération entonnoir fait plus de morts que de limiter ou réduire drastiquement le phénomène de « boudè » de sorte que des réflexions sont en cours et elles déboucheront sur d’autres pistes de solution.
Comment éviter la vente de « boudè » à Lomé et à l’intérieur du pays ? Pas avec les agents de l’opération entonnoir qui font de victimes que de décourager les vendeurs de l’essence frelatée. Aujourd’hui, l’heure est à la réflexion pour trouver d’autres stratégies pour mettre fin à la vente de façon informelle ou formaliser tout simplement ce business.
La Secrétaire d’État en charge du Secteur informel et de l’Inclusion financière en donne des détails dans des propos rapportés par des médias de la place. Selon Mazamaesso Assih, « les réflexions sont en cours pour acter des solutions pérennes à ce secteur de notre pays », relève-t-elle, indiquant qu’il est du devoir du gouvernement « de trouver des ébauches de propositions concrètes pour ses acteurs ».
Selon elle, « C’est un travail d’ensemble, de réflexion et de synergie avec tous les autres acteurs institutionnels au niveau du pays qui sont touchés par » l’écoulement du carburant illicite.
Une première piste se dessine. L’Exécutif travaille, dit-elle, pour « voir dans quelle mesure on peut obtenir une autorisation de distribution » du carburant de contrebande. Une idée qui se trouve être à l’opposé des traques qui occasionnent des morts, des blessés graves.
A.H.
Source : www.lomechrono.com