L’ambiance à Tandjoare n’est plus ce qu’elle était autrefois. Raison, le tissu social est déchiré par le fait d’un préfet qui devient très dangereux pour la localité. C’est ce qu’a confié une source depuis la localité.
A en croire la source, le préfet de Tandjoaré fait preuve d’un zèle extrême dans la localité et se croit en terrain conquis. Après avoir mis aux arrêts
l’enseignant Kombaté Seydou, dans l’affaire des trois élèves du Ceg Yembour, ce dernier s’illustre négativement sur un autre terrain.
Ce dernier aurait strictement interdit aux enseignants de sa préfecture de se retrouver pour des festivités du 27 avril dernier. Les faits tels que relatés par notre source :
« Pour les préparatifs de la célébration de la fête de l’indépendance, les enseignants ont été sollicités pour encadrer les élèves lors du défilé. Conscients du fait qu’à la fin, l’autorité ne s’est jamais souciée d’eux pour leur offrir de l’eau, les enseignants de Tandjoare se sont réunis et ont fait le programme de se retrouver le 27avril à la fin du défilé pour prendre un pot à leur frais pour se familiariser avant de se séparer. Mais cette décision a déplu au préfet (lui même enseignant). Informé, il a interpellé l’un des organisateurs pour lui intimer l’ordre de rédiger une note annulant la rencontre pour l’afficher au lycée. D’après le préfet, les enseignants n’ont pas le droit de se retrouver ce jour là tout simplement parce que ce n’est pas « leur fête. Et comme les désirs de ce préfet sont des ordres, il en a été ainsi. Il a même ajouté que la fête de l’indépendance est une fête politique qui ne concerne en rien les enseignants », a-t-il raconté.
En tout cas, lorsque le chef de l’État, lui-même encourage l’impunité et la médiocrité, en décorant les personnes qui normalement doivent être traduites en justice pour leurs nombreuses exactions à l’endroit de la population, il ne peut qu’en être ainsi dans les localités du Togo.
Puisqu’à en croire la source, depuis que certains ont compris qu’au Togo, la promotion ne s’obtient que par le zèle et le mépris des concitoyens, « Des chefs quartiers aux chefs cantons en passant par les préfets, les députés et les ministres, chacun s’évertue dans son coin pour s’attirer le regard de Faure Gnassingbé ».
JA
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