« Les Togolais peuvent désormais voyager en train »; une déclaration fumeuse à la télévision nationale à la suite d’une scène « minable » orchestrée par deux personnalités en avril 2014. Après 3 bonnes années, il n’en est rien de ce fameux Train Blue Line de Faure Gnassingbé et son « compagnon d’affaires » Vincent Bolloré.
La vidéo en dit long sur ce qu’on peut aujourd’hui considérer comme un puéril mensonge d’Etat auquel aurait participé toute l’équipe gouvernementale à l’époque, narguant le contribuable dans l’inauguration en grande pompe d’un éléphant blanc : un prétendu train blue line, à bord duquel pouvaient dorénavant voyager les Togolais comme le clama haut et fort, cette journaliste de la télévision nationale.
La vidéo du reportage de la TVT à l’époque
On a bien pu voir Faure Gnassingbé grimper dans un wagon, en compagnie du Seigneur des ports africains, Vincent Bolloré qui serait donc le généreux bailleur de ce « joyau fantôme » dans un ambitieux projet de boucle ferroviaire qui joint Lomé-Cotonou. Pour l’occasion, on embarque de la gare centrale dite « moderne » en face du ministère du commerce pour chuter à Agoè Cacavéli, à Blue zone.
S’en suivirent des cocktails et Champagne, discours pompeux et promesses de Gascon pour enfin emballer les Togolais naïfs qui, fiers comme Artaban, se réjouirent bouches et gorges asséchées, ventres vides, chantant et dansant en voyant le chef de l’Etat à bord d’un train qu’ils ne reverront plus jamais jusqu’à ce jour.
Et la pagaille continuera de plus belle pendant que le Ghana voisin se dote d’infrastructures sérieuses, des unités de soins de pointe sans pour autant sur-endetter le pays à l’affût de bruits médiatiques et de publicité politique mensongère, comme il est de coutume au pays de Faure Gnassingbé.
A. Lemou
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