Le sujet a été traité par le site d’informations français « liberation.fr ». Selon le média, le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de 19 personnalités dans une affaire de « corruption » et « trafic d’influence ». Parmi ces personnalités concernées, on compte le togolais Koffi Yamgnane.
Selon les investigations faites , le français Christophe Rocancourt, prêtait de fortes sommes d’argent à des particuliers moyennant des taux d’intérêt usuraires de 20 à 30 %, ce qui lui vaut d’être poursuivi pour «exercice illégal de la profession de banquier». Dans ses « combines » , celui qui s’est considéré comme l’un des plus grand escroc de France a entrainé l’avocat Marcel Ceccaldi après lui avoir prêté 90 000 euros en échange de la moitié de ses honoraires.
La relation singulière entre les deux hommes s’est particulièrement renforcée autour du traitement de deux clientes- deux sœurs marocaines- en quête de régularisation. Dans ce méli mélo, on évoque notamment le rôle joué par d’autres personnalités dont le togolais Koffi Yamgnane.
« Ancien secrétaire d’Etat chargé de l’intégration dans les gouvernements Cresson et Bérégovoy entre 1991 et 1993, Kofi Yamgnane est approché par Marcel Ceccaldi en 2014 pour intervenir en faveur des deux soeurs. En échange, l’une d’elles assure lui avoir remis une enveloppe de 3 000 € en liquide, à la demande de l’avocat. S’il a reconnu avoir perçu cette somme, l’ancien député du Finistère a expliqué qu’il s’agissait de financer sa campagne électorale: au printemps 2015, il avait vainement tenté de se présenter à la présidence du Togo, son pays d’origine », décrit le site français.
Toutefois, révèle le site, le parquet reste sceptique quant à la culpabilité du togolais dans l’affaire. «Il convient cependant d’indiquer qu’il n’était pas en campagne au moment de la remise (ce qu’il reconnaît)», souligne le parquet cité par liberation.fr
Cependant , l’autorité judiciaire requiert son renvoi devant la cour pour «trafic d’influence». Accusation que rejette l’avocat du togolais, plaidant un non-lieu. «Mon client n’a jamais monnayé une quelconque intervention de sa vie. Il n’avait pas fait le rapprochement entre le service qu’on lui a demandé et le versement de cette somme pour sa campagne. Sa mise en cause est injuste», s’est indigné Me Christian Charrière-Bournazel.
Il appartient désormais aux juges d’instruction de donner leur verdict.
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