Le Togo s’inspire de l’exemple du Maroc dans la lutte contre les armes chimiques

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Le royaume chérifien travaille en concertation avec l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC-Togo) pour un meilleur contrôle de la circulation des produits chimiques.

Une délégation marocaine conduite par Ismail Chekkori, le Directeur des affaires globales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale est arrivée à Lomé. Et a commencé à renforcer les capacités opérationnelles des membres de l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques. L’objectif de cette rencontre est de permettre aux spécialistes togolais de mieux suivre la circulation de ces produits afin de prévenir les éventuels incidents chimiques. Ce faisant, il met en application la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC).

Le Togo et le Maroc collaborent à travers le programme de tutorat mis en place par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) destiné aux autorités nationales pour l’interdiction des armes chimiques pour une application de la CIAC.

Kommabou Fandjinou, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, en lançant les travaux à Lomé, a rappelé que « Le Programme de partenariat établi entre le Togo et le Maroc par le biais de l’Organisation internationale des armes chimiques est une approche salutaire qui contribue à renforcer les capacités de nos États dans l’échange de meilleures pratiques en matière de contrôle et de prévention des incidents chimiques ».

Les Togolais bénéficient de l’expertise marocaine ; les deux pays partagent leurs expériences et posent les bases d’une meilleure concertation dans ce domaine.

En octobre 2018, une équipe togolaise s’était déjà rendue au royaume. Pakoupati Boyode, le président de l’ANICA-Togo, en fait le résumé des résultats obtenus : « Plusieurs domaines ont été ciblés pour une coopération éventuelle entre nos deux pays, notamment les Douanes, la protection civile, la police scientifique, l’industrie, l’élaboration d’un plan national de gestion des produits chimiques, … ».

A.H.

Source : www.lomechrono.com