Le Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme constate des avancées dans la lutte contre ces pandémies au Togo. Son responsable chargé de la gestion des subventions en visite dans le pays le souligne.
Mark Edington, le chargé de la gestion des subventions au Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme séjourne sur le sol togolais. Il a rencontré le Premier ministre, Komi Selom Klassou. Les deux personnalités ont échangé sur les actions de l’institution onusienne ici.
Le visiteur a expliqué qu’il s’est entretenu avec le chef du gouvernement sur les efforts que son pays faits dans la lutte contre ces maladies. Et de souligner les avancées réalisées. « Nous avons enregistré de bons résultats sur le terrain, notamment avec deux campagnes de masse pour les moustiquaires qui ont amélioré considérablement les données en matière de réduction de la mortalité et de cas de paludisme », indique Mark Edington.
En ce qui concerne particulièrement la maladie incurable, le haut fonctionnaire de l’ONU relève que « dans le domaine du sida, le Togo a maintenant un taux de couverture de 60% pour les ARV ». Il ajoute souhaiter « que ce pourcentage continue à augmenter avec le bon travail du ministère de la Santé ».
Le Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme créé en 2002 est une sorte de partenariat entre les autorités publiques, les organisations de la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies.
Son rôle consiste à collecter et investir environ quatre milliards de dollars US annuellement à l’appui des programmes dirigés par des spécialistes locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin. Ce qui permet de sauver des vies, redynamiser les communautés entières, renforcer les systèmes de santé locaux…
A.H.
Source : www.lomechrono.com