Le Togo de vendredi prochain sera vivant pour le gouvernement togolais

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Le Togo de vendredi prochain sera vivant pour le gouvernement togolais

Les conférences de presse se suivent dans la journée de ce mercredi mais ne se ressemblent pas. A la suite de la rencontre que la coalition de l’opposition a organisée ce jour avec la presse, trois (3) ministres du gouvernement Klassou étaient face à la presse ce soir pour se prononcer sur un certain nombre de choses.

Il s’agit des ministres en charge de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, de la sécurité, Damehame Yark et de la communication, Guy Madjé Lorenzo.

Sur la journée du vendredi 29 septembre prochain déclarée « Togo mort » et au cours de laquelle les Togolais sur toute l’étendue du territoire, suivant l’appel de l’opposition, vont s’abstenir de toute activité professionnelle et commerciale pour se recueillir sur le sort des quatre (4) personnes décédées lors des manifestations des 20 et 21 septembre à Bafilo et Mango, le colonel Yark a rappelé que pour le gouvernement, ce vendredi reste pour un jour ouvrable.

Tout en reconnaissant que c’est un choix pour certains citoyens de rester sans travailler, il a tenu à faire savoir que ceux qui tenteront d’empêcher ceux qui veulent vaquer à leurs occupations, tomberont sous le coup de la loi.

« A travers des réseaux sociaux via des audio, nous apprenons des menaces sur des personnes qui seront tentées de vaquer à leurs occupations. Les gens qui s’amusent à utiliser ces termes, sortent du cadre des manifestations publiques, c’est carrément du droit commun », a-t-il relevé.

Selon lui, des dispositions sont prises pour rassurer tous ceux qui vont vaquer à leurs occupations, de le faire librement. « Celui qui prend le risque d’agresser une personne au marché ou qui va au marché, s’expose à la loi », a-t-il dit.

Son collègue de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, est largement revenu sur la loi portant liberté de manifestations et de réunions publiques.

« Nous ne voulons pas dire que les partis politiques ne connaissent les textes, mais nous avons le sentiment qu’ils ne veulent pas les respecter », a-t-il déclaré d’entrée de jeu.

Il a passé en revue certaines dispositions de la loi suscitée, notamment le 6ème tiret de l’article 3 qui définit les réunions et manifestations pacifiques, l’article 19 sur l’incitation à commettre des violences, le 20, qui dispose que toute personne qui à l’occasion d’une manifestation publique, use de menaces, de contraintes ou de violence pour s’introduire dans un édifice public, un lieu d’habitation, un bâtiment commercial ou un lieu de culte.

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