Le Sommet du Groupe des 77 pays en développement (G77) s’est conclu à La Havane, Cuba, avec un appel à l’établissement d’un nouvel ordre mondial pour les nations en développement. Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, qui préside actuellement l’organisation, a déclaré que le Sud devait désormais changer les règles du jeu après des décennies d’influence du Nord.
Le G77, qui compte désormais 134 membres et représente 80 % de la population mondiale, a réuni plus d’une centaine de délégations pour discuter des enjeux politiques et économiques majeurs. Ce groupe, soutenu par la Chine, cherche à faire contrepoids au pouvoir du G20.
“Après tout ce temps pendant lequel le Nord a organisé le monde selon ses intérêts, c’est désormais au Sud de changer les règles du jeu”, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également participé au sommet et a souligné les crises mondiales auxquelles les pays en développement sont confrontés, notamment le changement climatique et la dette extérieure. Il a averti que le monde laissait tomber ces nations.
Le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey, a représenté le Togo lors de cet événement. En marge des discussions, il a eu des entretiens avec les ministres cubains de la Culture et des Affaires étrangères, soulignant les liens historiques entre Cuba et le Togo.
La rencontre a également été l’occasion de mettre en lumière la préparation du 9e congrès panafricain à Lomé, qui abordera le renouveau du panafricanisme et le rôle de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, avec pour objectif de mobiliser les ressources et de se réinventer pour agir.
Le G77 et Cuba ont ainsi posé les jalons d’une nouvelle ère de coopération et d’action pour les pays en développement, rappelant que le monde doit travailler ensemble pour relever les défis mondiaux qui touchent ces nations.
Source : icilome.com