Les réformes politiques envisagées au Togo doivent se mener dans un délai légal fixé par la Cédéao, a prévenu jeudi Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale.
‘A compter du 14 janvier 2018, il sera difficile à la classe politique de procéder aux réformes tant souhaitées. Un principe de la Cédéao interdit les réformes dans les six mois précédant une élection’, a rappelé le ministre qui a appelé les politiciens à aplanir leurs divergences pour faire achever ce vaste chantier.
Il a regretté le temps perdu.
‘On aurait pu aujourd’hui avoir les réformes derrière si on avait eu la volonté et les 4/5 à l’Assemblée nationale sur le projet de réforme constitutionnelle’, a-t-il dit.
Dans ce contexte, le gouvernement n’a pas d’autre choix légal que de préparer un référendum ‘dans les plus brefs délais’.
Les modifications constitutionnelles portent principalement sur la limitation à deux du mandat présidentiel. Une vieille revendication de l’opposition finalement acceptée et votée par le pouvoir.
Mais les opposants ont changé de braquet et veulent désormais le départ du président Faure Gnassingbé dont le mandat s’achève en 2020.
Ils multiplient les manifestations depuis la mi-août. De nouveaux rassemblements sont annoncés pour les 7,8 et 9 novembre.
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