Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La libération de tous les détenus politiques est l’un des points de revendications portées par la coalition des 14 partis politiques.
Au lot des personnes concernées, figurent les militants de l’ANC emprisonnés dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé et les membres des partis politiques interpelés et emprisonnés dans le cadre des manifestations publiques et pacifiques de contestation du pouvoir cinquantenaire notamment les responsables et proches du Parti National Panafricain (PNP) enlevés dans leurs maisons.
Ce 29 novembre, premier jour des nouvelles manifestations lancées par la coalition pour maintenir la flamme de la mobilisation populaire, le RPT/UNIR a procédé à la libération du secrétaire général du PNP, Docteur Kossi Sama interpelé le 20 août 2017 à Lomé. Il est accusé d’avoir violé l’interdiction de manifester.
La relaxation du docteur Sama rentre dans le cadre des mesures d’apaisement que le pouvoir a brandi comme appât. Et bien, si c’en était un, ça se retourne plutôt contre le RPT/UNIR poussé au bout de souffle par la coalition qui ne mâche pas ses mots. « Nous n’allons pas nous asseoir à table avec des gens qui ont emprisonné nos militants de façon tout à fait arbitraire » indiquent les membres de cette coalition de l’opposition très solidaire.
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