Le REJAAD et le RAIDHS établissent un bilan de plus de 100 morts en six mois de manifestations au Togo 13 février 2018

0
580

Le REJAAD et le RAIDHS établissent un bilan de plus de 100 morts en six mois de manifestations au Togo                                                                             13 février 2018

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Depuis le 19 août 2017, le Togo est secoué par un vent de contestation du régime dictatorial des Gnassingbé. En guise de réaction, Faure Gnassingbé et ses sbires ont engagé l’armée et des milices à leurs côtés pour commettre des violences sur le peuple qui manifeste les mains nues.

Conséquences, morts d’hommes, tueries, assassinats, blessures par balles, arrestations, emprisonnements, poursuites judiciaires, montages grotesques, exilés politiques, kidnappings, portés disparus… Le chiffre a longtemps fait polémique.

Depuis quelques jours, l’opinion est fixée sur ce qui s’est réellement passé au Togo entre le 19 août 2017 et le 20 janvier 2018. Dans un rapport de 156 pages, le Réseau des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement (REJAAD) et le Réseau Africain pour les Initiatives de Droits de l’Homme et de Solidarité (RAIDHS) parlent de plus de 100 morts et développent, preuve à l’appui, les conditions dans lesquelles les différentes victimes ont été ruées et par l’armée et par la milice du RPT/UNIR, milice baptisée « groupe d’auto-défense » par Faure Gnassingbé.

Sur les photos qui font couler les larmes, on voit des corps sans vie de gamins de 9, 11 et 16 ans, tués par balles réelles. Des femmes, des hommes, des vieux et vieilles ; les jeunes, n’en parlons pas.

Le rapport établi avec précision, la part de responsabilité du régime qui n’est pas à ses premières actions de violence sur le peuple Togolais.

Décès par balles, par noyade, par passage à tabac ; décès suite à la torture, décès par inhalation de gaz toxiques… sont les différentes situations à travers lesquelles ces compatriotes ont perdu leur vie, juste parce qu’ils disent, 50 ans, ça suffit.

Selon le rapport, d’autres cas de décès, d’emprisonnement, d’enlèvement…, des actes qui se poursuivent en toute clandestinité, ont besoin d’être élucidés avec le concours des familles qui sont appelées à prendre attache avec les deux réseaux pour compléter la liste.

L’on se souvient encore de 1990, 1991, 1992, 1993, 2005…

Lire le rapport :

Le REJAAD et le RAIDHS établissent un bilan de plus de 100 morts en six mois de manifestations au Togo

Togo-Online.co.uk