Au début du mois de novembre, au travers d’un communiqué rendu public par le président de la Cour constitutionnelle, Abdou Assouma, les élections présidentielles de 2020 au Togo auront lieu entre février et mars 2020. En clair, ces échéances qui ont la particularité d’être redoutées par le pouvoir en place se tiendront dans 3 ou 4 mois au plus. En effet, le régime qui régente l’Etat togolais depuis près d’un demi-siècle commence par montrer des signes d’usures.
Incapable de changer son mode de fonctionnement, sa méthode de gouvernance et de se renouveler, le régime doit désormais faire face s à des contestations régulières. La preuve en a été donnée, il y a deux ans, avec des manifestations sur toute l’étendue du territoire national. Affaibli et dos au mur, le pouvoir n’avait eu son salut que grâce aux tergiversations des leaders de l’opposition qui au moment de donner le coup fatal ont vu leurs vieux démons de désunion resurgir.
Malgré tout, la crise sociopolitique d’août 2017 à décembre 2018 a eu le mérite d’ébranler cette minorité qui gouverne le pays depuis cinquante-quatre ans. Et au moment d’entamer la dernière ligne droite du processus électoral pour la présidentielle, les cauchemars de 2017 ont refait leurs apparitions en force. Même
Source : www.icilome.com