C’est l’information que le Conseiller du Parti national panafricain (PNP), Ouro-Djikpa Tchatikpi a porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, au cours de la conférence de presse conjointe organisée par CAP 2015 et le PNP mardi à Lomé.
A en croire certaines autorités togolaises, notamment le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, certains militants du PNP seraient armés lors des manifestations de samedi dernier. Une information démentie par les responsables du parti de Tikpi Atchadam.
« Le PNP est un parti qui prône le pacifisme. Raison pour laquelle le président national, le bureau et tout le parti, pendant une année d’activité, ont pris soin d’alimenter tous les militants au pacifisme. Jusqu’au dernier meeting que nous avons appelé meeting final, le mot d’ordre a été le pacifisme », a indiqué Ouro-Djikpa Tchatikpi, Conseiller au PNP.
Pour lui, son parti ne peut pas prôner à la fois le pacifisme et la lutte armée. Le PNP n’est pas dans cette logique, a-t-il souligné.
« On ne peut pas être pacifique et être armé, encore moins avoir une base armée », a-t-il ajouté.
Ainsi, le parti a levé tout doute dans les esprits qui peuvent croire que le PNP est un parti qui se situe dans la logique d’une lutte armée.
Ouro-Djikpa Tchatikpi a ensuite donné une idée de ce que doit être désormais la lutte pour aboutir à la libération complète et définitive du Togo.
« Le président national a toujours rendu hommage au quartier Bè, parce que c’est un quartier qui, depuis 1990, s’est engagé et qui a payé un prix lourd. On ne peut pas changer un pays par une ville ou encore moins un quartier. Le président national du PNP a estimé qu’il devrait y avoir sur toute l’étendue du territoire national des souffles de résistance, afin de pouvoir un jour prendre en étau le régime qui nous malmène depuis 50 ans », a-t-il annoncé.
I.K
www.icilome.com