Le Plan national de développement (PND 2018-2022), le désormais document de référence de l’action gouvernementale, prévoit la création d’au moins 500.000 emplois. C’est possible selon le président du Conseil national du patronat (CNP).
Laurent Coami Tamegnon, le patron du Conseil national du patronat, reste convaincu que le Plan national de développement, la nouvelle trouvaille du pouvoir togolais, est capable de créer les 500.000 emplois prévus par l’Exécutif.
S’il n’est pas en mesure de « dire à quelle proportion le secteur privé togolais investira », il souligne, toutefois, que les opérateurs économiques privés vont s’y engager parce que, ajoute-t-il, l’environnement des affaires est assoupli « ainsi que des approches de solutions trouvées à la problématique de l’accès au crédit pour les entreprises ».
« … nous comptons déjà absorber les 500 000 emplois prévus dans le cadre de la mise en œuvre du PND, car en considérant uniquement le premier axe de ce programme national de développement qui conduira à la construction des infrastructures, des industries, de la logistique, etc., un nombre conséquent d’emplois pourra être créé à l’échelle nationale. Imaginez ce que pourra générer comme emplois la ligne ferroviaire prévue entre Lomé et Ouagadougou… Tous ces éléments ne sont pas inventés, ni déterminés pour faire beau, ce sont des objectifs réalistes. Nous en sommes responsables et croyons que nous pouvons y arriver », relève Laurent Coami Tamegnon.
Cet optimisme affiché par le chef des patrons togolais contraste avec l’avis de beaucoup d’autres personnes qui ne croient pas au mérite du Plan national de développement. Il est impossible de réaliser en trois ou quatre ans ce que Faure Gnassingbé, le chef de l’État, n’a pas pu faire en presque 15 ans de pouvoir, lui opposent ses détracteurs.
A.H.
Source : www.lomechrono.com