L’époque du mariage précoce semble révolu. En zone rurale de jeunes filles à partir de 14 ou 15 ans n’avaient d’autre choix que d’accepter le prétendant imposé par la famille.
Cette pratique persiste cependant dans les zones rurales.
Une étude réalisée par l’association ‘Femmes Droit et Développement en Afrique’ (Feddaf-Togo) dans deux régions du Togo (Savanes et Centrale) indique que les unions précoce représentent encore 30,5% du total des actes de mariage enregistrés.
Les raisons sont diverses, souligne la Feddaf. Il y a le poids famille, un choix religieux et des préoccupations d’ordre économique. Il peut s’agir de réduire les charges familiales et même de rembourser des dettes.
Le combat contre le mariage précoce n’est pas gagné. Le monde rural dont le mode de vie est très traditionnel n’est pas encore prêt à accepter l’évolution des mœurs et de la société.
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