Décidément l’après élections locales n’est du tout stable au sein de certains partis politiques. Alors que l’ANC et la C14 se tirent dessus pour une affaire de vote du Maire de Golfe 5 et ses adjoints, aussi que le parti de Jean-Pierre Fabre ait ouvert une procédure pouvant déboucher sur une sanction contre certains de ses Conseillers municipaux élus, pour avoir voté pour les candidats de UNIR à la tête de leurs mairies, c’est au tour du PDR (Parti pour la Démocratie et le Renouveau) dont Zarifou Ayéva fut le président, de s’offrir en spectacle. Et de quelle manière ?
Selon les termes d’une lettre adressée à un des ses 10 Conseillers élus, « Monsieur Djagli Yaovi est exclu du PDR à compter du Jeudi 12 Septembre 2019 » pour, dit-on, « insubordination et manquement grave à la discipline du parti, ». Il lui est retenu contre lui, élu conseiller municipal dans la Commune de Bas-Mono 2, un « comportement désobligeant lors de l’élection du Maire, de l’Adjoint au Maire ainsi que des Commissions spécialisées tenue le Jeudi 12 Septembre à Attitogon ». Et donc, il « n’est plus habilité, ni à parler ni à agir au nom du parti en qualité de représentant ou d’élu ».
Seulement que l’on est à même de se poser des questions sur la portée d’une telle exclusion, surtout par rapport à son élection comme Conseiller municipal dans la Commune de Bas-Mono 2, vu que l’initiative d’un renoncement à ce poste de Conseiller est prise selon les textes par l’élu qui doit adresser une lettre de démission à la CENI et à la Cour Suprême.
Des sources proches du dossier, le tort de M. Djagli serait d’avoir accordé sa voix à l’élection du candidat de l’ANC comme Maire au niveau de cette commune et aussi à celui de la C14 au poste d’Adjoint au Maire.
T228
Source : telegramme228.com