Le Parlement togolais entame sa session budgétaire dans la division Featured

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L’Assemblée nationale togolaise a entamé mardi sa 2e session ordinaire de l’année 2017. Le Premier Ministre Selom Komi Klassou, son gouvernement, les présidents de l’assemblée nationale de la Guinée, du Mali et du Madagascar, le Secrétaire Général de l’Union Parlementaire,  autorités traditionnelles et religieuses ont honoré de leur présence l’ouverture de la session. L’opposition parlementaire a boycotté la cérémonie.

L’actualité oblige, la session a été essentiellement consacrée à la crise sociopolitique que connait le Togo depuis le 19 août dernier.

Dama Dramani qui a déploré les pertes en vies humaines et les graves blessés occasionnées par les récentes manifestations de l’opposition, affirme que le Togo est pourtant assagi pour éviter de telles situations.

« Notre pays aurait pu éviter ces malheureux événements qui contestent la paix sociale, la concorde  nationale bref le vivre ensemble si nous avons pu tirer les leçons du passé. Quelle que soient les divergences politiques  qui  surgissent au cours de notre cheminement  commun, toutes les filles et tous les fils de ce pays doivent faire preuve de patriotisme afin de privilégier  les seuls intérêts de l’entité la plus chère que nous avons en partage pour toujours: notre Togo chéri, l’or de l’humanité comme nous le chantons si fièrement », a indiqué le président de l’Assemblée nationale togolaise.

En signe de solidarité les hôtes venus des pays voisins ont dans un premier temps présenté des condoléances aux victimes des derniers troubles avant d’appeler unanimement les acteurs politiques à revoir leurs stratégies.

« Je vous exhorte au regard de toutes vos prérogatives de tout faire pour déplacer le débat de la rue pour le ramener à l’assemblée nationale » a recommandé  Martin Chungong, Secrétaire général de l’Union Parlementaire

M. Dramani et ses invités ont déploré l’absence des députés de l’opposition à cette session ordinaire qui s’ouvre pour trois mois.

Pour les parlementaires de l’opposition, le boycott n’est que l’expression de leur mécontentement  vis-à-vis du  pouvoir qui selon eux  fait la sourde oreille à toutes les revendications.

« La raison est toute simple. L’attitude du pouvoir à s’obstiner dans le refus d’accéder aux exigences du peuple togolais qui est le vrai détenteur de la souveraineté », nous a confié un député de l’ANC.

Rappelons que la session ordinaire de l’année 2017 sera consacrée essentiellement  à l’examen de la loi des finances 2018.

TogoBreakingNews.info