Le Plan national de développement (PND) est décliné comme la solution aux problèmes de développement du Togo. Le ministre de l’Agriculture, de la Production animale et Halieutique le résume en trois pôles en fonction de son département.
Le nouveau ministre Noël Bataka, ex-coordonnateur du Mécanisme incitatif du financement agricole (MIFA), dans un entretien consultable sur www.afrikastrategies.fr rappelle l’importance du Plan national de développement (PND 2018-2022).
Ce programme, insiste-t-il, ambitionne d’amorcer « la transformation agricole à travers un changement de paradigme ». Il est question, selon lui, de quitter « en quelque sorte l’agriculture de production vers celle du business, de l’industrie et de la transformation garantissant une valeur ajoutée conséquente ».
Pris sous cet angle, le PND permettra de créer 1000 entreprises agricoles, d’encourager la diaspora à investir au pays et d’offrir des opportunités à la jeunesse, assure-t-il.
Dans l’ensemble, le PND veut faire du Togo une plateforme économique de référence dans la sous-région. Désormais document stratégique de pilotage de l’action gouvernementale, il met l’accent sur l’amélioration des infrastructures portuaires et routières, le développement des pôles de transformation agricoles (évoqué plus haut), des manufactures et d’industries extractives et également la consolidation du développement social et des mécanismes d’inclusion.
Le Plan national de développement permettra d’atteindre 7,6% de croissance et de créer 500.000 emplois directs décents en 2022, promettent l’Exécutif.
A.H.
Source : www.lomechrono.com