Par Rodrigue Ahégo, togo-online.co.uk
Ce 29 septembre 2018, le corps du jeune martyr, ZOUMEKEY Kokou Joseph, élève en classe de 6ème, fauché violemment et brutalement par balle le 18 octobre 2017, a été conduit à sa dernière demeure au cimetière de Bè-Kpota.
Hommes politiques, acteurs de la société civile, défenseurs des droits de l’homme, journalistes, élèves et enseignants, Familles Parentes Alliées et Amies étaient aux côtes de la famille éplorée.
Que d’émotions, de pleurs et de lamentations ont été le décor traversé par la dépouille de Jojo.
Il faut rappeler un fait historique pour ceux qui peuvent en comprendre quelque chose. Le corps venait à peine d’être levé à la morgue du Centre Hospitalier Régional de Kégué par un cortège qui longeait la route principale en direction de Novissi quand un arrêt a eu lieu. Des militaires étaient au beau milieu de la route.
Le chef de l’État Faure Gnassingbé allait passer. Coïncidence? Ironie du sort? Et dire que le cortège de Jojo a croisé de peu celui de Faure Gnassingbé.
Les élèves ont chanté l’hymne national pour accompagner leur camarade qu’ils ne verront plus jamais, si ce n’est l’image de ce cercueil couvert du drapeau Togolais qui traversa les cris de détresse, larmes et pleurs pour atterrir au font du sol, six pieds sur terre.
Togo-Online.co.uk