Le gouvernement veut mobiliser l’investissement privé

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Le conseil des ministres réuni vendredi a adopté la loi de finances rectificative.

Une mesure rendue nécessaire par l’évolution de la conjoncture socio-économique et financière caractérisée par la crise politique émaillée de violences qui a affecté négativement depuis le second semestre 2017, l’activité économique, réduisant de ce fait le niveau de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

Ce contexte peu favorable se ressent également sur l’exécution du budget 2018 pour lequel le niveau de recettes fiscales recouvrées au cours du premier trimestre n’a pas atteint l’objectif fixé.

Par ailleurs, la satisfaction de nouveaux besoins sociaux liés notamment aux revendications des agents des secteurs de l’éducation, à l’augmentation des subventions aux universités de Lomé et de Kara ainsi qu’aux enseignements confessionnels et surtout la prise en compte de nouvelles demandes d’investissements financés sur ressources propres, ont augmenté le niveau des dépenses, souligne le communiqué officiel.

En outre, face aux nombreux besoins à satisfaire, conjugués aux défis de mobilisation des ressources internes, le gouvernement a jugé utile de s’orienter vers l’optimisation des dépenses publiques.

Avec ce collectif budgétaire, l’équilibre entre recettes est dépenses se situe à 1 308 134 862 000 de Fcfa contre 1 318 500 000 000 dans la loi de finances initiale soit une baisse de 1%.

Le président de la République a fortement recommandé aux membres du gouvernement de prendre toutes les mesures pour impliquer davantage les investisseurs privés nationaux et internationaux, indique le texte officiel.

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