Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
L’annonce a été faite le 16 octobre 2017 par les responsables du mouvement citoyen, Front TOGO DEBOUT, au cours d’une conférence de presse tenue à la maison de la santé, siège du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT).
Prévue pour tenir le dimanche 15 octobre dernier, cette manifestation à travers laquelle la société civile togolaise veut se recueillir en mémoire des personnes tuées par balles, donc des martyrs des tristes exactions militaires sur les pauvres populations de Sokodé, Mango, Bafilo, Agoè a été interdite sans raison valable, par le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre Amiral Fogan Adégnon, Directeur Général du Port Autonome de Lomé.
En effet, vendredi dernier après 17 heures, un courrier a été envoyé par ce dernier pour informer les organisateurs de l’interdiction des manifestations dont les contours avaient fait objet de discussions entre ceux-ci et les autorités compétentes, notamment le ministre de l’administration territoriale.
Les tentatives du Front TOGO DEBOUT pour s’entendre sur les contours de cette interdiction qui viole la loi sur les manifestations publiques ont été vouées à l’échec, le président de la délégation s’étant caché et ayant refusé d’expliquer les raisons évoquées aux organisateurs qui ont réussi après plusieurs tractations à le joindre par coup de fil.
Selon les explications de Maitre Raphael Kpandé Adzaré, la CEET aurait également, sur la base d’un refus tacite de faire un branchement électrique sur le lieu de la manifestation, joué sa partition dans ce refus tout azimut des manifestations publiques au Togo.
La question est de savoir si reportées, ces manifestations pourraient être finalement autorisées.
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