Ils sont des acteurs culturels et ils ont apporté à la culture togolaise en étant des acteurs de choix ou encore, en s’investissant dans la promotion de la culture au Togo. Ils ont été identifiés comme tels par le FITAP (Festival Internationale de Théâtre et des Arts Plastiques). Ainsi, pour la célébration de son 20ème anniversaire d’existence, ce festival mis sur pied par une amoureuse de l’art scénique, en la personne de Constance Togbonou, a décidé de célébrer ces derniers Vendredi dernier. Ce fut au cours d’une soirée qui a eu pour cadre le siège du FITAP à Lomé.
Sur la liste de la vingtaine d’acteurs primés, on y retrouve, le conteur togolais d’envergure internationale, Béno Sanvee Alouwassio, le poète Me Joseph Kokou Koffigoh, le dramaturge, Prof. Togoata Apedo-Amah, la danseuse, Dédé Hounlédé Sodji, le marionnettiste, Danaye Kalanféi, le Béninois Hermas Gbaguidi, et l’Ivoirien Oumarou Sawadogo.
Faisant de cette occasion de célébration du Jubilé d’étain du FITAP de cette manifestation biennale internationale, plusieurs coups, cette rencontre a aussi été surtout pour la première responsable d’établir un bilan du chemin parcouru. Il en ressort que le Festival a atteint 70% de ses objectifs et se voit d’ailleurs s’ouvrir une nouvelle phase dans la vie. « Depuis sa création en 1998, le FITAP a contribué à une série d’impacts sur les villages et villes où les activités sont inscrites. Afin de participer effectivement à la professionnalisation des acteurs, le FITAP ouvre cette année l’Ecole internationale de théâtre et des arts du Togo (EITAT) », a laissé entendre Mme Togbonou qui a pour l’occasion reconnu qu’il y a encore du chemin à faire pour hisser la culture togolaise au firmament. Elle n’exclut pas pour autant les interrogations qui émergent quant au fonctionnement, au financement et au développement futur. Dame Togbonou a saisi l’occasion donc pour plaider aussi bien pour son festival mais aussi pour l’ensemble des acteurs culturels togolais. Elle a donc lancé un appel à l’Etat togolais afin qu’il puisse revoir à la hausse le budget annuel du FAC (Fonds d’aide à la culture) à un milliard de francs CFA.
C’est sur la même lancée et pour réclamer plus d’égards à la culture togolaise que Dédé Hounlédé Sodji, la seule dame parmi les acteurs primés a exhorté les ses sœurs togolaises à investir le terrain de la culture comme elles le font déjà si bien quant au domaine de l’ingénierie, des droits, de la médecine et autres.
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Source : telegramme228.com