Comment attirer les investisseurs japonais ?

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Faure Gnassingbé entend mettre à profit son séjour au Japon pour mobiliser l’investissement.

Son pays s’est doté d’un plan national de développement (PND) qui s’appuie à 65% sur le secteur privé et sur des apports étrangers. Le coût total du projet est estimé à 8 milliards d’euros.

Le Japon n’est pas la Chine. Si Tokyo est présent sur le continent africain depuis des décennies, cette présence s’illustre surtout par des aides publiques, via la JICA, l’Agence de coopération. Les investissements y sont plus modestes.

L’approche du Japon est bien différente de celle de Pékin. Le gouvernement n’intervient pas. C’est du business sans considérations politiques.

A l’heure actuelle, il n’y a aucune présence privée japonaise au Togo. La coopération publique est elle très active avec la construction de ponts et de routes, le financement du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), le financement du Kennedy Round, la fourniture d’équipements hospitaliers ou des projets d’assainissement. Le tout financé par la JICA.

Le président togolais, qui participera le 28 août à la TICAD 7, souhaite attirer l’investissement. Son agenda prévoit une série de rencontres avec les milieux d’affaires et une présentation des grands axes du PND.

Une stratégie qui s’appuie sur les services portuaires et financiers, la logistique, les technologies, l’agriculture et la petite industrie.

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