Le Colonel Tchalim Bawanam néglige un jeune tailleur après l’avoir fauché avec son véhicule

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Alors qu’il se trouvait devant l’entrée de l’hôpital de Notsè, le jeune tailleur, Fangnon Adolphe, a été fauché par le véhicule du Directeur de cabinet militaire de la présidence togolaise, le Colonel Tchalim Bawanam. Les faits se sont produits il y a bientôt un an, mais selon les informations, l’infortuné est laissé à son propre sort.

Trois mois d’hospitalisation avec une double fracture, deux mois d’immobilisation chez un tradi-praticien et des séances de rééducation. Tel a été le calvaire du jeune tailleur Fangnon Adolphe depuis son malheur. L’accident s’est produit le 26 avril 2016, le jour de l’inauguration de l’usine d’assemblage de moto à Notsè par le chef de l’État, Faure Gnassingbé.

A en croire Fangnon Adolphe, il revenait de la barrière vers le quartier Adimè et se préparait à tourner dans la rue lorsque l’accident est survenu. Il n’a repris conscience qu’à l’hôpital avec le pied gauche en plâtre jusqu’au niveau de la hanche.

Curieusement, malgré les dépenses faramineuses engendrées par cet accident dont le jeune tailleur a été victime, des informations font état de ce que le Colonel Tchakim Bawanam n’aurait participé qu’avec la modique somme de 45 000 f cfa, selon nos confrères du quotidien Liberté.

Contacté par le confrère, le Colonel Tchalim a signifié avoir remis de l’argent à la famille de la victime. Une version balayée du revers de la main par le blessé qui a confié que ses parents vivent au Bénin, alors il est impossible que le Colonel leur a remis de l’argent pour son traitement.

Aussi, précise le confrère, la voiture du Colonel n’étant pas assurée, elle a été déclarée comme appartenant à la présidence. en l’absence de l’assurance, la victime fait face à elle seule aux dépenses. Aucun dédommager en vue.

Pour l’heure, le jeune infortuné traîne sur lui des séquelles au niveau de la jambe, parce que les os cassés se seraient mal remis à leur place. Bien triste lorsqu’un citoyen lambda se retrouve dans cette situation à cause du mépris d’une autorité, censée donner le bon exemple.

Mais ici c’est Togo, la raison du plus fort est la meilleure.

JA

Lomechrono.com