Le chef de la diplomatie togolaise, Prof Robert Dussey et le chef de la Délégation de l’Union Européenne (UE), Nicolas Berlanga-Martinez ont présenté mercredi soir à Lomé, les recueils des conférences du Club Diplomatique de Lomé (CDL). C’était en présence de l’ancien Premier ministre Edem Kodjo, des membres du gouvernement, des députés et des diplomates accrédités au Togo.
Selon l’ambassadeur de l’Union Européenne, Nicolas Berlanga-Martinez, la présentation de ces recueils s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du Traité de Rome. Traité qui a donné naissance à l’Union Européenne (UE).
Ces deux (2) recueils sont une compilation des 1er, 3e et 4e conférences du Club Diplomatique de Lomé. Des conférences animées respectivement par l’Ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, l’ancien Premier ministre, Edem Kodjo et le chef de la Délégation de l’UE, Nicolas Berlanga.
« Le monde de 2015 : Anatomie d’une période de transformation », « L’Afrique dans la géopolitique mondiale », « Quelle diplomatie pour les défis et les opportunités du XXIe siècle ». Voilà les 3 grands thèmes développés en détail dans ces deux recueils.
Ces recueils témoignent d’ailleurs du bienfondé de ce club hautement diplomatique initié par le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Prof Robert Dussey.
Au cours de cette cérémonie, l’Afrique et ses paradoxes socio-économiques se sont invités dans le débat. L’ancien Premier ministre togolais, l’adepte du panafricanisme n’a pas laissé passer l’occasion.
Selon le fondateur de Pax Africana, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le continent noir a mûri et fourmille de richesses tant naturelles qu’humaines. Mais malheureusement, ces richesses ne profitent pas aux Africains.
« L’Afrique que j’appelle ‘mère’, est riche. La population elle-même est une richesse. Alors pourquoi s’embarquer dans des bateaux pour aller périr dans la méditerranée à cause d’un pseudo eldorado ? L’Afrique est pleine de richesses sur tous les plans. Mais malheureusement, elle consomme toujours ce qu’elle ne produit pas et produit ce qu’elle ne consomme pas. Voilà le paradoxe africain », déplore Edem Kodjo.
Mais en bon Afro-optimisme, « le sage africain » garde toujours espoir et croit en une émergence de l’Afrique comme le cas de la Chine.
Notons que cette soirée arrosée des idées pures allant dans le sens du développement de l’Afrique, a été clôturée par la dédicace des recueils.
KG
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