Le Clientélisme en mode Gouvernance au Togo : Bienvenue au cœur de la Tribu, du Clan et de la Galaxie Faure Gnassingbé…où règnent Famille, Fille et Fils de, Anciens zozos, Criminels et Sexe.

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Il ne fait pas bon vivre de naître pauvre au Togo de l’usurpateur Faure Gnassingbé. Les jugements de cour rendent toujours riches, richissimes, malgré les vols et crimes commis par des papa ou maman géniteurs.

Le Clientélisme en mode Gouvernance au Togo : Bienvenue au cœur de la Tribu, du Clan et de la Galaxie Faure Gnassingbé…où règnent Famille, Fille et Fils de, Anciens zozos, Criminels et Sexe.

Dans la République bananière où règne en maître contesté le plus médiocre des gouvernants togolais depuis les indépendances, jamais le clan n’a eu autant de privilège, autant de suffisance, autant d’égoïsme et autant de mépris des Togolais.

Pour être dans les bonnes grâces du plus grand menteur et manipulateur de la République (qui a affirmé qu’il n’y a plus d’inondations au Togo, que son papa lui a dit de ne pas céder le pouvoir – mentant sur le compte d’un mort – que l’armée l’empêche de quitter le pouvoir), il faut naître soit avec une cuillère d’argent à la bouche, soit avoir partagé une enfance oisive avec le grand prédateur.

Le Togo est géré par un clan, une dynastie ou une tribu au sein duquel gravite une lutte d’influence, du vol, de la gabegie. En soi, une oligarchie. Car les noms qui circulent dans la galaxie sont ceux de la famille Gnassingbé ou de ceux qui pullulent dans le cercle présidentiel depuis plus d’un demi siècle. Notre pays ne vit plus au temps de la méritocratie mais plutôt au temps de celui de qui t’as fait voir le jour.

Et chacun doit en prendre acte dès à présent.

Nous avions enquêté, fait des recoupements et nous nous sommes auto-censurés pour ne pas tomber dans la diffamation et dans un papier qui friserait la haine ou pour jeter à la vindicte populaire.

Le Togo est une véritable république bananière dans laquelle Faure Gnassingbé règne en chef de gang tel un parrain.

Et pour cause.

À la présidence de la République, il y a le premier cercle, celui qu’on utilise pour mieux diviser la famille. À sa tête trône Mey Gnassingbé qu’on dit prochain successeur de son grand-frère et qui est officiellement chargé de mission.

Naka Gnassingbé est aussi conseillère, mais surtout la patronne de l’Agence pour la Promotion et le Financement des PME/PMI.

La fille aînée du tortionnaire et assassin défunt Président de la « république de la Kozah » Ernest, Nèmè Gnassingbé n’est pas seulement une habituée de la présidence. Elle nourrit le vœu secret d’être membre de l’exécutif comme ministre de l’Environnement en étant la promotrice de Togo Environnement propre, une ONG qu’elle pilote.

Comme cela ne suffit pas au «Prince», il l’a parachutée Directrice des Relations avec les Investisseurs Institutionnels. Toujours à des postes juteux.

Pour remplacer un cerveau comme le Professeur Kako Nubukpo à la tête du CADERDT (Centre Autonome d’Études et de Renforcement des Capacités au Togo) le chef de gang n’a trouvé mieux que sa demi-soeur, à peine le Master 2 pour prendre la direction par intérim de cette grosse boîte de l’État.

Antoine Gbegbéni, fils de l’ancien ministre des Sports sous Eyadèma n’est pas sorti d’un chapeau magique pour devenir le nouveau ministre de l’Hydraulique. Il est avant tout le mari de Nathalie Gnassingbé, la grande-soeur des jumeaux Kpatcha et Toyi. Son mérite est d’avoir auparavant coulé la société Cap Esso et mis en coupe réglée la Togolaise des Eaux (TDE). Mais aussi surtout d’avoir joué aux espions qui écoutait les conversations de sa femme avec ses frères pour les rapporter ensuite fidèlement au prince.

Et la liste de la fratrie est longue.

Il y a quelques jours, celui qui se met déjà dans la peau du futur premier ministre, Michel Bagnah inaugurait la société TEOLIS qui devrait solutionner les problèmes liés à la connexion Internet au Togo. En réalité, cette libéralisation ou ce découpage de Togotelecom répondait au souci de faire revenir à «la maison» tout l’argent du contribuable. Ainsi TEOLIS est contrôlé à 40% par Faure Gnassingbé à travers son intime Alima, 40% par Michel Bagnah himself (fils de…) et Bolloré et les 20% par des «nains» français.

La présidence de la République est gérée par le Secrétaire général Patrick le fils deM. Jean Tété Têvi-Bénissan, cet grand argentier de la nation, ministre des Finances qui avait été retrouvé à la fin des années 1980 au Canada avec des valises remplies de milliards de FCFA volées au contribuable alors que Eyadèma cherchait à le mettre derrière les barreaux. Ses restaurants au Canada créés avec l’argent volé au Togo se sont écroulés les uns après les autres, comme un château de cartes.

Monsieur Baritché Dametoti, vice-president de l’Assemblée nationale ne sort pas du néant. Il est avant tout le mari de Wéli, la fille aînée de… Barry Moussa Barqué.

Malick Natchaba, ancien patron de la SALT et membre du bureau politique de UNIR et négociateur au dialogue est d’abord le fils de… Fambaré Ouatara Natchaba. Il est aussi conseiller à la présidence.

Mme Souhada Gbadamassi, la patronne du Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIEJ) n’a cette place que parce qu’elle est fille de… Alex Mivedor.

L’ancien ministre des Postes et Télécommunications Kokouvi Dogbé a eu sa place parce que Faure Gnassingbé s’est souvenu de son papa, ancien ministre de la Fonction Publique, ancien maire de Kara durant de longues années et grand laudateur du dictateur Eyadèma avec Kpotivi Laclé.

La vice-présidente de UNIR, Mme Tchégan ne peut manquer dans cette liste. Elle est questeur à l’Assemblée nationale, divorcée avec ses 2 enfants d’un simple enseignant, et puis 3è femme de Adoyi Éssowavana, commissaire à l’OTR chargé des impôts qui fait l’achat des consciences dans Sokodé.

Comment ne pas nommer dans cette république aux moeurs légères les soeurs Lawson, les filles du Capitaine Francisco, exilé en France pour avoir voulu renverser feu Eyadèma, revenu dans les bonnes grâces du fils qui a nommé sa fille Cina au ministère des Télécommunications et confié à coups de milliards de FCFA la rénovation du palais des Gouverneurs à sa soeur.

Le must des must est la nomination de Mazamaesso, la fille du Colonel Assih, ex-patron de la gendarmerie et des renseignements, comme Secrétaire d’État chargé de la Finance Inclusive et du Secteur Informel.

Ce colonel Assih qui avait fuit Lomé parce que traqué par Eyadèma est un véritable phénomène. S’étant retrouvé chef magasinier chez Auchamps à Orléans en France, il a eu des déboires avec la police française qui lui avait notifié l’interdiction de la polygamie dans l’hexagone car vivant avec ses 3 femmes avec tous les soucis conjugaux. Ancien homme de main pour éliminer les opposants politiques dans la diaspora, il est rentré à Lomé en 2005 pour se mettre au service du fils et avait sous ses ordres un certain Charles Esso Pellow (cité dans plusieurs rapports d’Amnesty international). Ce dernier, suédois de nationalité, sympathisait avec ses compatriotes pour loger chez eux et les étouffer en plein sommeil. Il est toujours en activité et ce n’est pas Koffi Follikpo qui démentirait car ayant failli tomber dans le piège en allant le chercher à la gare de Zurich en Suisse.

Charles Esso Pellow est toujours en activité pour le compte du régime en se rendant régulièrement à Lomé via Cotonou.

Son autre compère, l’adjudant Tchoutchou qui avait sévit à l’ambassade du Togo en France, avait regretté ses torts dans ses derniers jours à Agoè en se confiant à ses proches avant sa mort dans un dénuement total.

Il en est de même de l’adjudant chef Seydou, lui aussi suédois de nationalité qui est aujourd’hui malheureux après avoir purgé 9 ans de taule dans l’affaire Kpatcha.

Ce tableau non exhaustif est malheureusement le Togo du criminel Faure Gnassingbé qui a massacré au bas mot 500 de ses compatriotes en s’accaparant du pouvoir en 2005, Togo dans lequel les postes juteux et les nominations se transmettent par filialition ou pour service rendu par le père.

Personne aujourd’hui ne peut nier cette propension clanique et dynastique du régime togolais. Et si on ne prend garde, Faure peut beau partir, ce sont les fils et fille de… qui régneront et feront pire que le système qui les nourrit.

Qu’on ne soit donc pas étonné de voir à l’avenir les fils ou les filles de Bawara, de Yark, de Boukpéssi et consorts prendre les commandements de plus hautes fonctions de l’État. C’est ainsi inscrit dans l’agenda secret des gouvernants au pouvoir.

La majorité des Togolais, les fils de paysans, d’enseignants, d’artisans etc. cette majorité n’est et ne sera que citoyenne de seconde zone si elle ne se lève pas pour corriger cette tare de la bananière république de fait.

Et elle ne pourra après dire qu’elle n’a pas été avertie.

L’opresseur se nourrit toujours du silence et de la non réaction de l’opressé. Le Togo mérite mieux que ce clientélisme.

Reveillez-vous!

Anani Sossou

27Avril.com